Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 300

  • LE DERNER ASTERIX PRESENTE AU SIEGE D’HACHETTE A VANVES

    Le 39e album d'Astérix, qui sort le 21 octobre, « Astérix et le Griffon», a été présenté voilà une semaine, au siége d’Hachette,  le groupe qui détient les éditions Albert René par le scénariste Jean-Yves Ferri, Anne Goscinny, la fille de René Goscinny. Un album qui sort Jeudi dans les librairies

    C’est un voyage dans l'Est pour les Gaulois qui partent à la rencontre d'un peuple mal connu de l'Antiquité, les Sarmates, peuple nomade, qui vivait dans une région qui s'étendait de l'actuelle Ukraine aux contreforts du Caucase et aux steppes d'Asie centrale. Et dans cet album d'Astérix leur totem est le griffon, mi-aigle mi-lion. Après la mort du scénariste René Goscinny en 1977, la série a été poursuivie par le dessinateur Albert Uderzo, qui l'a lui-même confiée en 2011 au scénariste Jean-Yves Ferri et au dessinateur Didier Conrad. 

    «Les voyages d'Astérix, ça représente pas mal de pays déjà (...) Là c'est un pays froid. C'est nouveau, ça donne le ton de cet album qui se passe essentiellement dans la neige» a souligné lundi dernier, JY Ferri lors de la conférence de presse à Vanves

    Historiquement, «on ne sait pas grand-chose sur eux (...) Hérodote, Tite-Live avaient parlé des Sarmates. C'étaient des Barbares, mais un peuple un peu mythique», a-t-il ajouté. Les dessins empruntent à une certaine tradition russe, kazakhe ou mongole, et leurs noms se terminent tous en -ine (par exemple: Cékankondine).  Le scénario tourne autour de la confrontation entre une armée romaine qui part en expédition pour capturer le fameux griffon, sur ordre de Jules César, et ces insaisissables Sarmates, avec lesquels sympathisent les Gaulois. 

    Parmi les curiosités: un géographe romain, Terinconus, qui avant de partir pour cette exploration, s'est renseigné sur «la carte et le territoire ». Il emprunte ses traits à l'écrivain Michel Houellebecq. L'album a aussi une tonalité écologiste. «Les Romains représentent un peu l'attitude on va dire occidentale vis-à-vis de la nature, la manière de se servir. Alors que les Sarmates sont présentés comme respectueux de leur nature, des animaux notamment. Et les Gaulois sont un peu entre les deux», a détaillé le scénariste. Les éditions Albert René ont tiré cet album à deux millions d'exemplaires en français, et au total cinq millions dans 17 langues.  La formule marche toujours très bien en librairie, avec des sorties à l'approche de Noël, tous les deux ans, qui en font un des cadeaux préférés des Français. Le succès ne s'est jamais démenti non plus dans d'autres pays, notamment en Allemagne, Espagne ou Italie. 

  • VOILA 30 ANS, le 17 OCTOBRE 1991, LE PLATEAU SECCOUE PAR UNE EXPLOSION DE GAZ

    Le Plateau était alors secoué par une explosion de gaz spectaculaire,  le jeudi 17 Octobre dans la résidence Auvergne, derrière le gymnase Maurice Magne,  suite au suicide d‘une désespérée dont certains vanvéens se souviennent encore,  nécessitant l’intervention de 8 casernes de pompiers, c’est-à-dire 45 sapeurs pompiers venant de des centres de secours de Plaisance, Issy-les-Moulineaux et Grenelle qui avaient déployés 7 lances. C’est le coup de sonnette d’un visiteur qui a provoqué cette catastrophe. Elle aurait pu être plus dramatique car elle s’est produite à  8H25,  5 ou 10 mn après le départ des enfants pour les écoles - «Nous avons échappé à peu de chose à une véritable catastrophe à cinq minutes prés» reconnaissait Didier Morin, alors maire de Vanves - lorsque l’explosion s’est produite dans un studio de 3e étage, au dessus du passage piéton.

    A entendre les témoins de l’époque,  c’était l’apocalypse, car l’explosion a  ravagé 14 appartements sinistrés dont 2 dévastés par le feu. Un mort, 6 blessés dont 3 graves. Des gens étaient sous des meubles, les portes d’ascenseurs étaient arrachées, tous les appartements du 3e étage étaient dévastés, ne formant plus qu’un loft sans cloison, sa voisine la plus proche s’étant retrouvée presque nue sur le balcon, entourée par le feu, les fenêtres étant brisés, les placards et les murs enfoncés dans les étages supérieurs. L’obscurité et la fumée n’arrangeaint rien., les blessés étant évacués à l’hôpital Béclére.

    Une cellule de crise était mise en place dans le gymnase où était accueillit les locataires de cette résidence qui n’ont pu réintégrer leur logement qu’en début de soirée, la Cuisine centrale étant alors mobilisé pour confectionner des repas. Le Maire Didier Morin (RPR) était bien sûr sur place avec Roger Aveneau, conseiller général, rejoint par le préfet des Hauts de seine, Charles Noel Hardy. Et le secrétaire Général de mairie, à l’époque, Serge Bauville, s’était démené pour trouver de quoi reloger les sept familles qui ne pouvaient pas réintégrer leur appartement. Le quartier était bouclé pour faciliter les allées et venues des ambulances qui ont évacués les blessés vers l'hôpital Béclére.  Chaque intervenant a fait preuve d’une véritable solidarité  qui avait beaucoup marqué les vanvéens touchés par ce drame

  • VOILA 10 ANS, L'ILOT CABOURG ETAIT INAUGURE EN GRANDE POMPE

    Enfin, voilà10 ans déjà, l’îlot Cabourg avec ses écoles, son centre de loisirs et son espace Jean Monnet (ESCAL) qui avaient ouvert à la Rentrée 2011, étaient inauguré le 15 Octobre en présence du préfet Pierre André Peynel, des députés André Santini et Pierre Christophe Baguet, du Vice président du Conseil Général Paul Subrini,  du député européen Jean Marie Cavada rejoint en cours de visite par le ministre Frédéric Lefebvre. Il est intéressant des se rappeller que cette opération a été lancée en 2003 par Bernard Gauducheau, en commençant par un coup de théâtre, en réunion publique. Ce projet qui s’étendait alors sur 9500 m2 et prévoyait  la reconstruction du groupe scolaire entre le commissariat qui devait alors déménager dans l’ancienne gendarmerie et le square Jean Monnet avec le LEP Dardenne. Entre cet établissement et le Tribunal d’Instance, sur une superficie  sur 500 m2, une centaine de logements devait être édifiés avec un parking public de 60 places.

    L’opposition accusait le maire de dilapider le patrimoine communal et de densifier alors que la Majorité expliquait que ses équipements publics seraient financés grâce à ses logements. Une association de riverains et de parents d’éléves dénommé « Ilot Cabourg » s’était tout de suite constituée pour veiller au grain, défendre leur environnement et leurs écoles, et surtout avoir un droit de regard.  Ils craignaient que ce projet confié à un promoteur, celui-ci « ne refasse Max Fourestier avec une école en rez-de-chaussée et des immeubles au-dessus ». Face à une opposition très remontée tant associative que politique, Bernard Gauducheau en Juin 2004 leur  avait  coupé l’herbe sous les pieds alors qu’elle s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum local -  en annonçant  que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, en proposant de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat.  Depuis l’eau a coulé sous les ponts et Bernard Gauducheau se montre aujourd’hui intransigeant face aux oppositions contre ses projets immobiliers et notamment la tour hôtellière de Viparis contrairement à Issy les Moulineaux dont le maire a accepté de revoir la hauteur de l’hotel prévu rue du Sptembre avec modification du PLU, avalisée au dernier conseil municipal de Vanves

    Cette opération rondement menée en deux ans a fait partie des chantiers franciliens du plan de relance en 2009. Les deux écoles avaient déménagés pour la maternnellle dans les locaux de la CPAM/PMI, l’école primaire dans les bungalows du lycée Michelet, avec un service de car pour amener les écoliers de primaires de Cabourg aux bungalows situés dans le parc du lycée côté rue Michelet, les parents ayant refusé une solution « pédibus » via le parc du lycée Michelet.  La municipalité avait veillé ce que ce soit  un chantier propre surtout pendant la démolition et la construction des bâtiments, c'est-à-dire le gros œuvre. D’où des nettoyeuses-laveuses pour nettoyer la voirie, et des ouvriers dédiés au lavage des roues des camions lorsqu’ils sortaient du chantier. Enfin, limiter le bruit pour le voisinage en réduisant les travaux de nuit.

    Il n’y a pas eu trop de soucis « parce que les entreprises ont respecté les délais », quelques retards vite rattrapés par la suite, à cause des intempéries et des périodes neigeuses des deux hivers 2009 et 2010. 7 avenants au marché voté par le conseil municipal représentant 321 000 € d’augmentation (2,62%) sur le prix initial (12 232 127 €) ont permis prestations supplémentaires  : mise en place d’un anti-graffiti sur les façades, d’un arrosage automatique dans les espaces verts, d’un contrôle d’accès par badge pour les bâtiments, de mâts d’éclairage publics conforme à la charte GPSO, la réalisation d’un bassin de rétention pour conformité au rejet à l’égoût, modifications de cloisons, la mise en place de tableaux muraux des salles de classes pour polyvision, l’équipement pour cuisine pédagogique… avec des travaux complémentaires avec la réfection des « hébergés » c’est-à-dire du mur séparant cet espace de la villa Dupont, la démolition-reconstruction du local de Numéricâble, la restructuration du plancher du rez-de-chaussée de l’ancien commissariat, la réalisation d’un voile de souténement en paroi projeté entre la rue J.Cabourg et le local transformateur ERDF, la dépose, l’évacuation et le traitement du transformateur à pyraléne situé dans l’ancien commissariat (15 500 €) etc…. et surtout le ravalement du tribunal d’instance qui s’est terminé les derniers jours précédant l’inauguration.